Un verger et des bois
Le site de l’arboretum a longtemps été un immense verger planté en pommiers, poiriers et kiwis. C’était dans les années soixante-dix comme en témoignent les photos anciennes visibles sur le site de l’IGN, le Géoportail.
Les arbres fruitiers ont ensuite laissé la place à des taillis bois où proliféraient les essences autochtones: frênes, aulnes, saules, chênes, châtaigniers.
Dernière étape, à partir de 2012, une fois le site nettoyé, la plantation progressive d’arbres venus du monde entier, une entreprise toujours en cours.
L’arboretum avant l’arboretum
Avant l’installation des premiers arbres de l’arboretum, le site est une vaste prairie que sa pente trop raide rend impropre à la culture du maïs. Y prospère une végétation sauvage où dominent les saules, les chênes, les aulnes ainsi que des frênes.
C’est un havre de paix pour les chevreuils
Au fil des années, les arbres s’installent
Les premières plantations datent de 2012. C’est dire que ces arbres – liquidambars, tulipiers, bouleaux, ginkgos, cyprès, érables… – atteignent aujourd’hui une taille respectable même si certains d’entre eux n’ont pas survécu à la canicule et aux sècheresses des dernières années. A l’automne, ils prennent de magnifiques teintes rouge, or, orange.
Le jardin d’essai
L’Inrae, épaulé par la coopérative Aliance, est le partenaire de ce projet destiné à étudier le comportement d’essences non-indigènes dans le cadre du dérèglement climatique. Le terrain nettoyé à l’aide de puissants tracteurs forestiers, la clôture contre les chevreuils installée, la plantation d’arbres a commencé. Elle s’étalera sur deux années – 2013 et 2014 – à partir de graines sélectionnées venues de divers pays.
Pas moins de 1 500 arbres, venus d’une dizaine de pays et représentant une quarantaine d’essences, ont été plantés en alignement. Ils sont disposés par groupe homogène de 12 taxons.