Tous les arbres de l’arboretum sont géolocalisés. C’est-à-dire que l’emplacement de chacun d’entre eux est connu au centimètre près. Le plan d’ensemble est donc d’une précision diabolique. D’ici peu de temps il sera mis à disposition sur le site pour faciliter la visite et fournir des renseignements (et si besoin des photos) sur les arbres et leur famille.
Cet exploit technique est possible grâce à un récepteur – une sorte de petite antenne que l’on tient à la main – qui capte et enregistre les signaux émis par les satellites qui tournent au-dessus de nos têtes et un capteur fixe installé dans la région, sur le toit d’un bâtiment par exemple. Les données recueillies (longitude, latitude, altitude) apparaissent sur l’écran d’une tablette et, par le biais d’un logiciel libre, QGIS, donnent une image très précise de l’arboretum dans son ensemble sous forme de points. Chaque point correspond à un arbre. En cliquant sur l’écran (ordinateur, téléphone portable, tablette) sur un point apparaissent les renseignements que l’on a portés (nom scientifique, nom français, date de la plantation, origine, comportement…) Le plan peut être facilement couplé avec les parcelles cadastrales, une photo du lieu disponible sur Google Maps, l’IGN (Géoportail) ou OpenStreetMap…
Ce travail de géolocalisation a été réalisé au début de l’été par les élèves de Terminales (bac Stav) du lycée agricole Hector Serres, un établissement proche de l’arboretum. Ils ont donc enregistré les coordonnées de chaque arbre dans la zone dite Arboretum 2, celle qui jouxte le ruisseau du Bassecq. Le résultat est formidable. Il sera mis en ligne sous peu. Un grand merci à eux et à l’enseignante, Nathalie Etcheverry (à gauche sur la photo), qui les a épaulés.
